Notre carnet de route en Algarve en 6 étapes

 

 

-> Pour télécharger le guide correspondant à ce voyage cliquez sur Algarve ANLM   <-

 

Vous souhaitez passer quelques jours au soleil, dans un cadre enchanteur et à moindre coût ? 

Ne cherchez plus, l’Algarve est là pour vous. L’Algarve, c’est la région tout au sud du Portugal, bordée par une large côte océanique et qui bénéficie d’un ensoleillement de plus de 300 jours par an. 

 

Nous vous proposons donc cette fois de visiter l’Algarve en 6 étapes : 

 

 

Etape 1 :  Vila Nova de Milfontes

 

Même si  Vila Nova de Milfontes ne se trouve pas à proprement parlé en Algarve, située à seulement quelques kilomètres, elle en constitue une bonne entrée en matière. 

C’est ici que commence le fameux chemin de randonnée “trilho dos Pescadores” (le sentier des pêcheurs). Très long, et balisé en bleu/vert, il part, plus au nord, de Porto Covo, au sud du port de Sines. Ensuite, la “Rota Vicentina” prend le relais, jusqu’au Cabo de São Vicente, tout au sud. 

 

 

La baie de Vila Nova de Milfontes vaut vraiment une balade, avec son petit port de pêche au nord de la ville. Les bleus des eaux de l’estuaire et de la mer tranchent avec le blanc des maisons : c’est magnifique ! 

 

Petit village de Vila do Bispo

 

Accordez-vous une petite halte pour admirer les surfeurs sur les eaux déchaînées de l’océan. Le spot est connu. Il s’y déroule régulièrement des rencontres internationales, comme le Nazaré Tow Surfing Challenge, à Nazaré. 

 

 

Etape 2 : Le phare de São Vicente

 

A l’extrême sud-ouest du continent européen, le phare de São Vicente s’élance fièrement dans les airs, du haut de sa falaise haute de 80 mètres qui abrite une riche colonie d’oiseaux : des fous de Bassan, puffins et autres labbes.

Ici le tableau est à la fois sonore et visuel : le bruit des vagues est impressionnant, autant que sont magnifiques le rouge et le blanc du phare qui tranchent sur le bleu de la mer et du ciel. Les visiteurs balayés par le vent sont pris d’un agréable vertige, avec la sensation de se trouver au bout du monde.

 

 

Il faut dire que c’est sur ce phare que bon nombre de marins ont posé leur dernier regard, avant de se lancer pour de longs mois à la conquête des mers et de nouvelles terres.

La petite ville de Sagres ne se trouve qu’à 6 km de là. L’Infante Dom Henrique, plus connu sous le nom d’Henri le Navigateur, commença à développer la ville à partir de 1416, avant de s’y établir et d’y mourir en 1460. 

On associe souvent son nom aux grandes découvertes qui ont marqué le XVè siècle. Après s’être établi à Sagres, Henri le Navigateur y a fait construire un arsenal naval, un observatoire, et une école tournée vers la géographie et la navigation, et il a convié auprès de lui certains des grands cosmographes et cartographes de son temps. C’est de là qu’il a financé et organisé nombre d’explorations.

 

 

Etape 3 : La côte entre Faro et Lagos  

 

Si les petites villes sont souvent bétonnées et manquent de charme, ce sont les bord de mer qui retiennent le visiteur. 

Les plages sont nombreuses, et enchanteresses. Vous n’aurez que l’embarras du choix. 

 

 

Pour varier les plaisirs, n’oubliez pas que la Via Algarviana permet de parcourir la côte sud, du Cap de São Vicente jusqu’à Alcoutim, en longeant la mer d’ouest en est. Ce sentier de grande randonnée chemine le long d’un paysage fabuleux composé de falaises parmi les mieux préservées de toute l’Europe.

 

 

Des rochers se détachent de ces formations de grès blanc ou gris, jaune ou ocre, et sculptent le paysage. Parfois, on ne peut s’empêcher en les contemplant, de penser à certains des paysages de l’Ouest américain, pour le plissé des roches et leurs couleurs. Les vagues sont là aussi  impressionnantes. Le spectacle de l’eau qui vient se briser sur les rochers est fascinant, presque hypnotique.

 

 

 

L’érosion due à la lente action combinée de l’eau et du vent a creusé le pied de ces falaises de mille grottes. Beaucoup ne se laissent découvrir que par la mer, en bateau.

Certaines plages, parmi les plus confidentielles, ne se laissent, elles, voir qu’à marée basse.

C’est le cas de la plage de Benagil. Son accès est uniquement possible en bateau ou en kayak, ou encore à la nage pour les plus sportifs. Elle ne se dévoile que lorsque les eaux se sont retirées, laissant apparaître sous la voûte ajourée de la grotte qui l’abrite une petite plage. Une douce lumière la baigne et colore de mille nuances les différentes strates de la roche qui l’entoure.

En plus, nous, on a décidé de passer une journée entière à la Ponta da Piedade. 

D’abord, on s’est baladé aux alentours du promontoire. La vue sur les formations rocheuses est tout simplement magnifique. 

 

 

Mais attention, vous risquez de ne pas être seul(e). Le lieu est connu, et couru ! 

Je ne peux que vous conseiller de commencer tôt votre journée pour éviter la foule. 

Ensuite, on s’est rendu à l’embarcadère pour aller découvrir les plages, les grottes et les arches des environs. 

On a adoré, on vous le recommande chaudement ! 

 

 

Vous pouvez aussi explorer les grottes en kayak. Nous, on n’a pas testé. 

Et surtout, n’oubliez pas d’ouvrir les eaux vers l’océan : qui sait, vous pourriez apercevoir des dauphins, et même, avec un peu de chance, le souffle d’une baleine. 

 

 

Etape 4 : Le festival de la sardine à Portimão

 

La pêche tenait traditionnellement une grande importance dans l’économie de la région, et surtout la sardine qui régnait en reine. Sa pêche et sa mise en conserve étaient des industries florissantes. A une époque, Portimão était la capitale de la sardine, et l’ancienne conserverie de poisson  se trouvait sur le front de mer de la ville. On l’appelait “São Francisco”. Et sur la jetée, c’était l’emplacement de la vente aux enchères du poisson fraîchement débarqué : les poissons arrivaient ici, puis ils étaient vendus et distribués.

La sardine est encore célébrée aujourd’hui à Portimão. Chaque année, la ville lui consacre un festival au mois d’août.

Ce festival réunit des milliers de personnes.

C’est le long du front de mer de Portimão, à proximité du vieux port de la ville que se tient ce festival. On y installe des barbecues géants pour griller les sardines. Et ici, griller des sardines relève d’un véritable art : tout d’abord il faut bien sûr des sardines d’une fraîcheur irréprochable, mais leur taille, leur couleur et leur croustillance sont aussi des éléments importants. Tout aussi essentielles, une cuisson harmonieuse, lente et dosée, et une répartition égale des flammes. La finesse de la peau du poisson déterminera la quantité de sel à ajouter. Et une parfaite maîtrise de la cuisson, tant pour ne pas détruire la graisse restante sur la sardine, que pour que sa peau soit seulement grillée et non brûlée, sera gage d’une chair à la fois croustillante et tendre.

On a disposé des tables alentour pour déguster le poisson finement grillé.

Pendant toute la durée du festival, la fête commence chaque soir à 19h, le long de la rivière Arade, près de l’ancienne “Lota” (marché au poisson). Vous serez alors confronté à un choix cornélien : avec la “sardinha no pão”, on vous servira ses sardines empilées dans une assiette. Vous devrez les placer sur un morceau de pain afin d’en enlever plus facilement la peau, avant de les déguster. Une fois les sardines terminées, il ne vous restera plus qu’à manger le pain, tout imprégné du bon goût des sardines. Autre possibilité, vous faire servir les sardines grillées accompagnées de la salade “Algarvia” et de pommes de terre salées. Les deux sont assurément délicieux !

L’ambiance est bon enfant, et la fête se poursuit jusque tard dans la nuit avec divers concerts de musique.

 

Marché de Portimão

 

 

Etape 5 : Une plongée dans la préhistoire 

 

Des vestiges préhistoriques attestent d’une occupation humaine de la région dès le néolithique. On en trouve les traces avec les mégalithes d’Alcalar, tout près de Portimão : de cette nécropole qui comptait autrefois une douzaine de sépulcres, deux tholos s’offrent encore à nos yeux : il s’agit de deux mégalithes de forme circulaire formant chacun une chambre funéraire souterraine.

Quelques kilomètres plus loin, dans le village de Vale Fuzeiros, un sentier de randonnée facile démarre du bord de la route et permet de rejoindre en un peu plus de deux heures nécropoles et alignement de menhirs, autre témoignage de la présence humaine au néolithique.

 

 

Etape 6 : La lagune de Rio Formosa

 

A l’est de Portimão, la lagune de Rio Formosa comptait autrefois des activités économiques, aujourd’hui disparues ou réduites à l’état muséologique.

La nature y a aujourd’hui repris ses droits. Le Parque Natural de Rio Formosa est désormais entièrement dédié à la protection de la faune et de la flore. Les anciennes installations économiques ne sont plus qu’un témoignage d’un temps révolu à destination des touristes. Ainsi, les salines romaines à l’est du parc ne sont plus en activité depuis bien longtemps. Des quelques petits bassins aujourd’hui à l’abandon, les Romains extrayaient autrefois un sel indispensable à l’élaboration du garum, un condiment à base de poisson fermenté et d’une grande quantité de sel, dont ils étaient particulièrement friands.

 

 

Un peu plus loin, un long ponton  se jette d’un côté dans la mer et de l’autre, rejoint un entrepôt dont la large porte désormais fermée est surmontée d’un crochet pour monter ou décharger de lourdes charges – souvenir d’un temps où la région était le siège d’une activité économique variée et d’importance. Le moulin à marée, lui, ne pouvait fonctionner qu’à marée basse. Le principe en est simple : de l’autre côté du moulin construit en bordure de mer, du côté opposé à la mer, on a délimité une retenue d’eau, de taille plus ou moins importante, séparée des eaux de la mer par une digue munie de vannes à sens unique. Lorsque les eaux de la mer montent, elles remplissent le bassin. Dès que la marée commence à redescendre, les vannes se ferment, empêchant ainsi l’eau de la retenue de s’échapper. Une fois à marée basse, quand le niveau de l’eau de la mer est moins important que celui de la retenue d’eau, on ouvre à nouveau les vannes. En se déversant dans la mer, l’eau du bassin actionne la roue du moulin, qui, à son tour, actionne des pierres à moudre. En tournant, elles broyaient le blé et le transformaient en farine.

 

 

Si ces activités sont aujourd’hui réduites au rang de musée, c’est que le parc de la lagune de Rio Formosa est entièrement consacré à la préservation d’une faune et d’une flore particulièrement riche et variée, et qui fait le bonheur des amateurs de nature. La lagune est très connue des ornithologues pour la richesse des différentes espèces d’oiseaux qu’elle abrite, et tout particulièrement pour les balbuzards pêcheurs, une espèce rare et endémique. C’est ici seulement qu’on peut espérer l’observer. Mais bien d’autres espèces vivent en harmonie sur la lagune : bécasseaux, échassiers, aigrettes garzettes, sternes, pluviers à collier interrompue, avocettes, mouettes, cormorans, hérons cendrés, grèbe castagneux, flamants roses, foulques… La liste est longue. D’autres espèces d’oiseaux, comme les cigognes blanches, nichent, elles, dans les falaises à l’ouest de la lagune.

 

 

En pratique : 

 

L’avantage aussi d’un séjour en Algarve, c’est qu’il ne vous demandera pas de longues heures de préparation : un billet d’avion, une voiture de location, quelques nuitées réservées, et vous voilà partis. 

Pour trouver des vols au meilleur prix, n’hésitez pas à passer par un comparateur. Nous, on utilise très souvent Liligo. 

On a volé avec la TAP qui proposait des horaires qui nous convenaient à des tarifs intéressants. 

On a choisi d’atterrir à Lisbonne pour avoir plus de choix et de meilleurs prix. 

Evidemment, bien d’autres compagnies, dont des low-cost, desservent cette destination. 

Pour la voiture, nous sommes passés par l’agence Bravacar. Aucun souci, ni à l’arrivée, ni au retour du véhicule. Voiture correcte, prix avantageux. Seul bémol : l’agence n’a pas de comptoir à l’aéroport, il faut emprunter une navette (gratuite) qui vous conduira à l’agence, et vous ramènera à la fin de votre séjour à l’aéroport. 

 

 

 

 

 

-> Pour télécharger le guide correspondant à ce voyage cliquez sur Algarve ANLM  <-